Quel
beau travail, quel effort.
Olivier Mérijon montre ses longues flâneries dans
le fond du Parc du Château de Versailles et dans quelques
autres lieux qu'il aime et toujours il en rapporte de belles images.
Il y a la beauté des choses en surface toujours bien composées,
construites et cadrées : lil du peintre et
du plasticien est là en gardien de lacadémisme.
Puis lorsque le visiteur fait un effort tous les mille détails
dans la profondeur des sels d'argent se mettent à vivre
, bruissement des feuilles dans les grands arbres, odeur du sol
mouillé, la fraîcheur sur les joues des matinées
brumeuses d'hiver, la texture sous la paumes des mains des petites
herbes folles et tant et tant à découvrir et ressentir.
Olivier possède cet art de nous plonger dans les mémoires
de nos souvenirs enfouis. Pour Idriss c'est un travail très
différent avec des rehauts colorés sur le noir et
blanc. Très émouvant, fort et puissant également.
Bravo à tous deux.
Jacques
Postel